Le groupe s’étoffe et vient d’acquérir une nouvelle solution autonome de visualisation de maquettes BIM avec la possibilité de simulation 4D et 5D. C’est une bonne occasion pour faire le point sur différents cas d’utilisations sur des projets terrain pendant un WEBINAR dédié!

Avant cet évènement, nous vous proposons de revenir sur certains atouts des plateformes BIM.

Assister la supervision du projet avec un outil BIM

Un outil de gestion de projet BIM assiste la supervision de la mise en œuvre du projet. Cela aide à orienter l’équipe projet avec des constats sur les procédures et des recommandations sur les stratégies, ainsi que des meilleures pratiques de modélisation. Il permet à ses utilisateurs de contrôler correctement la qualité du modèle, de suivre de près les problèmes associés au modèle et de faciliter le partage du modèle et le suivi global du projet.

Clash détection

Les « conflits » mettent en évidence les défauts tels que des éléments qui se chevauchent, sont prévus en double ou insuffisamment, mal espacés… Ils sont directement détectés dans le modèle BIM, ainsi les erreurs peuvent être évitées sur le chantier, où elles sont souvent moins faciles à résoudre et où elles entraînent des coûts supplémentaires ainsi qu’une perte de temps.

Gestion des versions

Les plans et les maquettes numériques sont constamment échangés entre les intervenants. Il s’agit donc de vérifier que chacun dispose bien de la dernière version du fichier. Grâce à l’emploi d’un serveur centralisé, les partenaires ne doivent communiquer leurs informations qu’une seule fois et l’exécutant est toujours certain de disposer de la version la plus récente des plans, ou autres données. Cette méthode de travail permet d’éviter de nombreuses erreurs.

Gestion de la qualité

La réussite du projet passe par une information de qualité associée au modèle 3D basé sur un langage commun, ouvert et normalisé, assurant l’échange informatique des données qui s’enrichit au cours du processus collaboratif sur l’ensemble du cycle de vie de l’ouvrage : conception, réalisation, exploitation assurant ainsi la continuité numérique de l’idée à l’usage.

Par ailleurs, le recours à la 4D peut permettre d’envisager à l’avance le phasage ponctuel d’un élément de charpente. Cela a été le cas sur le chantier de la Fondation Louis-Vuitton, à Paris, où la 4D a été nécessaire pour le montage des verrières.

Le planning numérique peut ainsi être mis à jour lors des travaux; grâce au suivi des tâches réalisées, on peut aisément donner au maître d’ouvrage un aperçu visuel de l’avancement du chantier et calculer les quantités correspondantes. On peut ensuite reprendre ces données afin d’établir un état d’avancement ou de contrôler les états d’avancement des sous-traitants.

Gestion des coûts

Une autre notion doit être prise en compte, sous l’appellation « 5D » cette fois. Elle concerne l’estimation des coûts. Elle apporte une meilleure prévision budgétaire sur l’ensemble ou sur une partie d’un ouvrage à construire.

Les modifications apportées tout au long de l’exécution peuvent, elles aussi, être enregistrées dans la maquette numérique, ce qui permet aux utilisateurs de générer des plans d’exécution adaptés, et donc de suivre l’évolution des coûts.

Globalement, le management des coûts du projet comprend les processus relatifs à la planification des coûts, à l’estimation et à l’établissement du budget, au financement, au provisionnement, au management et à la maîtrise des coûts, de façon à ce que le projet soit achevé dans les limites du budget approuvé.

Réalité virtuelle immersive

Toutes les données ont leur importance ! Pour mieux les visualiser, il peut être tentant d’utiliser la réalité virtuelle immersive afin de « construire avant de construire ». Elle permet de se déplacer à l’intérieur d’un bâtiment en y modifiant, par exemple, les matériaux, la configuration des locaux, le mobilier, l’heure (jour, nuit), l’éclairage extérieur, les caractéristiques acoustiques en fonction du matériau choisi. Elle rend possible également la visualisation de l’incidence des mouvements de l’air en fonction de la position des bouches de ventilation, ou encore d’évaluer la température ressentie en fonction des vitrages en façade.

Gestion de l’information

Les gestionnaires du patrimoine sont mis continuellement au défi de standardiser et améliorer la qualité des informations à leur disposition. Ceci afin d’utiliser des informations fiables pour leurs tâches quotidiennes ou pour les transmettre à leur management à des fins de planification et gestion.

Il existe des applications pour les aider dans leur travail, mais souvent celles-ci ne remplissent pas tous les critères nécessaires, tant ceux-ci sont vastes. Les logiciels de gestion du patrimoine sont souvent limités au niveau des performances graphiques. Le BIM amène de nouvelles possibilités en offrant, notamment avec son modèle 3D, un référentiel de données unique de tous les composants d’un ouvrage. La capacité du BIM d’attacher des informations non-graphiques au modèle est très utile au-delà de la phase de construction.