Les majors du BTP et de l’ingénierie comme Vinci, Bouygues, Eiffage… ne connaissent pas (ou peu) la crise en 2014. L’une des raisons principales est la stratégie d’internationalisation de leurs activités ces dernières années qui leur permet de faire face à la contraction du marché Européen.
Ainsi ces grands groupes répondent aux contrats importants dans les pays émergents où le besoin d’infrastructures est critique et où, en conséquence, les investissements suivent. Pour être bien positionnés sur ces contrats, cela implique parfois d’acquérir des entreprises locales afin de disposer d’implantations sur place, en complément de leur expérience et leur compétence à mener des projets complexes.
Mais qui dit internationalisation, implantations sur place et suivi de projets dans des pays émergents implique un pilotage multi-sites, multi-projets et multiculturel ! Il faut pouvoir échanger les informations à distance, consolider et échanger les méthodes et les bonnes pratiques définies au siège, suivre les projets encore plus précisément pour éviter les dérapages…
Pour répondre à ces enjeux, de plus en plus de ces grands groupes choisissent de mettre en place des logiciels de gestion de projets d’ingénierie soit à partir d’une solution de référence qui est dupliquée pour chaque projet et qui est consolidée en reprenant au fur et à mesure les bonnes pratiques soit au travers d’une solution centrale société multi-projets qui intègre tous les nouveaux projets au sein d’espaces dédiés. En effet, les contraintes de capitalisation et de consolidation des informations sont primordiales et il faut éviter au maximum le choix de solutions individuelles par projet sans lien entre-elles.