Dans les projets d’ingénierie et du BTP, les processus formels (informatiques ou non) ont des avantages. Ils permettent de cadrer les échanges, de mettre en place et de suivre les procédures critiques. Avec un peu de recul, ils poussent les sociétés à formaliser leurs process métiers et donc (normalement) à les rendre plus efficaces et à partager les bonnes pratiques de gestion.
Malgré cela, les utilisateurs clés (chef de projets, responsable technique…) ont parfois besoin de modifier les procédures et d’adapter certains process sans que cela ne soit une opération complexe nécessitant du développement au sein du logiciel. On veut éviter pour une action qui se voudrait simple pour les personnes autorisées de perdre du temps, d’engendrer des problèmes et des demandes à un intégrateur et donc des budgets !
Deux approches complémentaires pour gérer les processus dans les projets d’AEC
Les deux approches sont complémentaires : il ne faut pas, par soucis de formalisme, interdire toute adaptation sur les procédures tout comme il ne faut pas autoriser n’importe quelle modification par n’importe qui sur les processus par volonté de souplesse.
Au sein de notre application d’EDMS dédiée à l’ingénierie, nous disposons des deux méthodes : un moteur de workflow « classique » et un module de gestion des actions. Ce dernier permet à tous les utilisateurs clés (= autorisés et disposant de la connaissance métier) de définir et de séquencer un ensemble de tâches et d’alertes liées aux projets, produits et documents (contrat, compte rendu, etc.) et d’en suivre facilement l’avancement. A partir de modèles, ou en créant unitairement chaque action, les utilisateurs clés définissent et pilotent le séquencement des actions sans intervention d’un administrateur. De simple « to-do-list » à la mise en œuvre de procédures complètes, cette approche démocratise la réalisation de processus.