Encore un article sur « l’intelligence » des infrastructures. On va parler cette fois d’infrastructures sur lesquelles on pourrait penser que ce terme s’applique moins : les routes!

Avant tout un petit état des lieux des travaux routiers en quelques chiffres:

  • Environ 14 milliards d’euros de chiffre d’affaires générés par les travaux routiers (30% du CA global du BTP en France)
  • Avec les projets enclenchés en 2009 dans le cadre du plan de relance, beaucoup de projets sont en cours de réalisation en 2012, ce qui permet un niveau d’activité soutenu
  • 50 M d’euros devraient être engagés par la commission européenne pour la période 2014/2020 dans les travaux d’infrastructures terrestres (route, rail et fluvial).

Un secteur loin d’être négligeable donc !

Quelles sont les trois piliers qui permettent aux infrastructures de devenir « intelligentes »?

Trois éléments clés doivent être optimisés pour aboutir à des « routes intelligentes », et cela sur l’ensemble de leur cycle de vie :  l’énergie, les TIC (Technologies de l’information et de la communication) et les softwares interconnectables. C’est l’intégration de ces trois éléments qui vont permettre de rentre la route « intelligente », c’est à dire communicante et interactive avec l’usager.

Concrètement les routes pourraient ainsi émettre des informations à destination des usagers et des autres acteurs pour :

  • Plus de sécurité : limiter les risques provenant des défaillances
    des humain, auto diagnostique des routes et réactions au climat et à
    l’environnement…
  • Plus fonctionnelle : adapter la route en fonction des conditions de circulation par une gestion dynamique des voies
  • Plus d’écologie : privilégier les technologies les moins polluantes et les plus économes en énergie

Quelques sites pour en savoir plus :